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À voir en 2021 : Mars – Avril

Pour ce deuxième article évoquant les sorties de l’année 2021, vous constaterez le débarquement d’une multitude de films plus grand public que ceux annoncés pour les deux premiers mois de l’année. Le retour d’Edgar Wright, des films attendus pour 2020, et Christian Clavier, c’est parti pour les mois de Mars et Avril.

Mars

Vous vous souvenez dans le précédent article quand on parlait d’un film avec un tueur en série qui échange de corps avec celui d’une adolescente ? Rebelote au mois de mars, sous un angle plus comique et familial : Le Sens de la Famille de Jean-Patrick Benes sera une comédie fantastique où les membres d’une famille vont échanger de corps. On retrouve notamment Franck Dubosc et Alexandra Lamy au casting. Le film sortira le 3 mars 2021.

Le même jour sortira le nouveau film de Kôji Fukada, qui avait déjà fait parler de lui l’été dernier avec la sortie de L’infirmière. Avec Le Soupir des Vagues, le réalisateur explore à nouveau l’idée de reconstruction avec l’histoire d’une femme revenant auprès de sa famille à Sumatra, île alors ravagée par un tsunami.

En même temps, deux autres films aborderont l’identité et le genre. Jamie, adaptation d’une comédie musicale, raconte la vie d’un adolescent souhaitant devenir une drag queen malgré le regard de ses proches. Tandis que A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar va évoquer, avec beaucoup de faux-pas selon les premiers retours suite à sa projection au festival de Deauville, la question de la transidentité. Ne serait-ce que le choix d’engager une actrice cisgenre pour jouer un homme transgenre, le film fait à juste titre débat sur les réseaux sociaux.

Aussi, nous pourrons ENFIN voir le film tant plébiscité par les critiques américaines et anglaises : The Souvenir de Joanna Hogg.

Le 10 mars sortira un possible hit de la comédie française : Le Discours de Laurent Tirard, adapté d’un livre de Fabcaro. Une formidable plongée introspective dans la vie d’un homme ordinaire, en proie à ses propres doutes lorsqu’on lui demande d’écrire un discours pour le mariage de sa sœur. Mené par le toujours formidable Benjamin Lavernhe, cette comédie risque d’amener beaucoup de monde dans les salles pour sa simplicité et son inventivité pour faire rire.

Le cinéma français sera aussi à l’honneur avec le retour de Julie Delpy dans un film international intitulé My Zoe, puis l’on verra aussi Teddy, film de loup-garou à la française, et finalement Eiffel avec Romain Duris et Emma Mackey. Nous retrouverons aussi le préquel des célèbres agents Kingsman, malgré la crainte de voir le film s’envoler vers Star, la zone adulte de Disney+ qui s’apprête à sortir au printemps.

La semaine suivante, le 17 mars, on retrouvera Jared Leto en vampire dans Morbius,  un road-movie façon Intouchables avec Bernard Campan dans Presque, et un film-dossier avec Pierre Niney et André Dussollier dans Boîte Noire. Mais le film qui risque de se démarquer le plus de cette journée sera Minari de Lee Isaac Chung. Film acclamé par la critique américaine, il raconte l’intégration d’une famille coréenne aux États-Unis. On a très hâte de voir ça ! Une semaine plus tard, deux films censés faire l’événement de la fin d’année 2020 arrivent finalement sur les écrans : Un Triomphe de Emmanuel Courcol, et Gagarine de Fanny Liatard. Deux films sociaux appréciés de la critique et des festivaliers. On découvrira aussi Délicieux, une comédie avec Grégory Gadebois, Benjamin Lavernhe et Isabelle Carrée sur la création du premier restaurant.

Le 31 Mars, deux figures feront leurs grands retours. James Bond et l’agent 007 (oui, ce sont bien deux personnages différents) reviennent dans Mourir peut attendre, possible dernier volet pour Daniel Craig. Attendu depuis le 08 avril 2020, le film semble enfin prêt à sortir à la fin de ce mois. Ensuite, dans un tout autre registre, Christian Clavier fera équipe avec Benoît Poelvoorde et Thierry Lhermitte dans Mystère à Saint-Tropez de Nicolas Benamou. Pas la même classe que l’agent secret britannique mais pourquoi pas ?

Nous verrons aussi l’intriguant Chaos Walking de Doug Liman avec Tom Holland et Daisy Ridley dans un monde où les femmes n’existent plus, ainsi que Raya et le dernier dragon, nouveau film d’animation Disney, avec Kelly Marie Tran incarnant la guerrière Raya, et Awkwafina en dragon. 


Avril

Le 7 avril, trois concurrentes pour l’Oscar de la meilleure actrice (dont la cérémonie, pour rappel, se verra décalée en raison de la crise sanitaire) : Kate Winslet et Saoirse Ronan pour Ammonite de Francis Lee, et Olivia Colman pour The Father. Pendant ce temps, Alec Baldwin en bébé fera son retour dans Baby Boss 2 : une affaire de famille, qui n’a rien à voir avec celle d’Hirokazu Kore-eda… (en fait, on vient d’apprendre que Universal reportait le film en septembre prochain. Donc pas de Alec Baldwin en bébé homme d’affaire pour le printemps, désolé !)

Le mois d’Avril marquera aussi le retour (presque) attendu de OSS 117. Et si les déclarations de son réalisateur, Nicolas Bedos, laissent la crainte de voir une émission de Pascal Praud filmée comme un film d’aventures, le retour du célèbre agent laisse curieux. Aussi curieux que pour un autre film sortant aussi le 14 avril : Mortal Kombat. Exit Christophe Lambert et son rire iconique, on ne sait rien de ce film si ce n’est qu’il sera réalisé par Simon McQuoid et que l’on retrouvera, entre autres, Josh Lawson, Joe Taslim et Tadanobu Asano au casting.

Le 21 avril, deux sorties prévues en 2020 se dévoileront enfin au public : Sans un bruit 2, la suite tant attendue du film de John Krasinski, et Comment je suis devenu super-héros, tentative de blockbuster à la française par Douglas Attal avec, vous l’avez deviné, des super-héros. Le même jour, on pourra aussi voir le nouveau film de Clovis Cornillac; C’est magnifique !, Louloute avec Laure Calamy, ainsi que Les amants sacrifiés, nouveau long-métrage de Kiyoshi Kurosawa sur un couple brisé par la seconde guerre mondiale.

Last Night in Soho – Edgar Wright

Finalement, le 28 avril, c’est Edgar Wright qui revient derrière la caméra avec Last Night In Soho, film d’épouvante avec Anya Taylor-Joy, Thomassin McKenzie et Matt Smith. Paul W.S. Anderson, un autre cinéaste formaliste d’une certaine manière, dans le sens où si Wright se montre minutieux dans le montage, lui préfère aller vers la destruction, revient lui aussi avec l’adaptation du jeu vidéo Monster Hunter, avec au casting Milla Jovovich, sa leading lady de toujours. Puis l’on retrouvera aussi le Palmashow avec Les Vedettes, toujours réalisé par Jonathan Barré comme pour La Folle Histoire de Max et Léon.


L’attente de Victor :

Minari. Déjà, parce que Steven Yeun est un élément qui pousse à aller voir n’importe quel film. Mais plus sérieusement, son histoire me semble d’une pertinence incontestable face aux tourments actuels de la politique américaine et qu’en s’insérant dans le drame, il semble offrir de nombreuses émotions au vue de sa splendide bande-annonce.

L’attente de Jade :

Je ne vais pas redire ce qu’a déjà dit Victor mais bien évidemment que je suis excitée comme une puce pour Minari : l’histoire d’une famille coréenne à la poursuite de “rêve américain” avec Steven Yeun et Han Ye-ri, et produite par A24. Aussi, ma curiosité n’a de cesse de grandir pour Mourir peut attendre, que j’attends depuis si longtemps puisqu’il marque le retour de Ben Whishaw au grand écran et l’arrivée de Lashana Lynch dans la franchise, et qui promet du grand spectacle bien divertissant. En parlant de divertissement, mais dans des registres complètement différents, Raya et le dernier dragon ainsi que Jamie m’intéressent énormément. N’importe qui me connait, et/ou lit ce que j’écris, sait que les histoires portées par des protagonistes féminines, ainsi que les histoires queer, sur les questions d’émancipation, d’identité de genre et de sexualité, me touchent et sont toujours systématiquement dans ma watchlist. Puis, encore une fois dans un tout autre genre, j’ai tellement hâte d’enfin aller voir Sans un bruit 2, qui me vend du rêve depuis la dernière minute du premier volet.

Author

Victor Van De Kadsye

Victor Van De Kadsye

Créateur du site. Je ne vis que pour des artistes comme Michael Mann, Clint Eastwood, Hou Hsiao-hsien ou bien Kelly Reichardt. Capable de réciter n'importe quel réplique de l'âge d'or des "Simpson".

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